Pour le projet « Après », le réseau TRAM - Art contemporain a lancé une invitation au 30 lieux membres à présenter une œuvre autour de la notion d’”après” au travers d’images, de textes, de vidéos, d’installations numériques...
Le MAC VAL a choisi l’œuvre de Jean-Christophe Norman, 𝙎𝙚𝙖𝙨𝙘𝙖𝙥𝙚, (Al-Quds Al-Arabi).
L’œuvre, fait partie d’un ensemble vaste de peintures et de recouvrements de journaux internationaux. Une majorité d’entre eux provient de l’autre côté de la méditerranée. Cet ensemble correspond à deux événements vécus simultanément. Une installation à Marseille et la réalisation (en 2018) d’un projet au long cours qui a répondu à une commande faite à l’artiste par le musée national Picasso Paris dans le cadre de « Picasso méditerranée ».
D’une façon générale, le voyage est le centre du travail de Jean-Christophe Norman auquel se greffent les questions du récit, de la fiction, de l’information, et de l’écrit en général.
« Les journaux sont collectés au cours des nombreux déplacements dans des grandes villes de par le monde. C’est le plus souvent une collecte personnelle, mais il arrive aussi que des amis m’en ramènent de leurs propres voyages. Ce fût le cas par exemple pour un ensemble de quotidiens en provenance de Mossoul ou encore de Mexico. »
« La mer est un motif récurrent. C’est une mer fantasmée, redoutée, traversée, une mer peuplée d’espoirs, de drames. Ce sont tout autant des « images » qui, je l’espère, gardent une certaine distance et conservent une énigme ou un ensemble de questions qui reste dénuées de réponses simples ou autoritaires. J’aime les voir comme des propositions ouvertes. »
Ces œuvres viennent aussi rythmer un projet (« Ulysses, a long a long way ») commencé en 2013 et qui consiste à réécrire « Ulysse » de James Joyce sous la forme d’une ligne continue, écrite à l’aide de craies blanches, et qui serpente sur le sol de grandes villes éparpillées dans le monde entier, dont Vitry-sur-Seine.
Les œuvres choisies par les 30 membres seront dévoilées tout au long du mois de juillet sur les réseaux sociaux de TRAM, sur les sites internet de chacun des lieux et dans The Art Newspaper.