La Maison de Jean-Pierre Raynaud de Michèle Porte
Durée : 30 minutes, Caméras continentales, la Sept Arte, France, 1969-1993

À partir de 1970 et pendant plus de vingt ans, l’artiste Jean-Pierre Raynaud se construit une maison qu’il ne cesse de modifier pour atteindre à une sorte de perfection esthétique. L’intérieur carrelé du sol au plafond devient le reflet d’un espace mental où l’artiste peut se ressourcer dans une complète solitude. En 1993, l’artiste décide de sacrifier l’œuvre qu’il considère « la plus belle de sa vie » par sa destruction complète. Le film est le récit par Jean-Pierre Raynaud lui-même d’une histoire passionnelle entre deux personnages : l’artiste et sa maison.

The Good Breast and the Bad Breast de Yan Tomaszewski
Durée : 22 minutes, Backyard Films, France, 2019
En présence de l’artiste

2002, Palm Springs, Californie : une incroyable maison d’architecte est rasée au bulldozer par un individu qui venait de l’acheter 2,5 millions de dollars. Construit en 1962, ce « bijou moderniste » fut conçu par Richard Neutra pour héberger une grande collection d’art. En puisant dans l’intérêt de Neutra pour la psychanalyse et dans les rumeurs d’une vendetta personnelle de l’acheteur, le film mène l’enquête sur notre désir de protéger et de détruire la beauté.