Dimanche 6 novembre 2016
12h – 19h
— Interludes critiques
Interventions, actions, conférences, sélection de films et vidéos proposés par des personnalités invitées à porter leurs regards personnels et subjectifs, critiques ou poétiques sur Jean-Luc Verna et son œuvre.
Avec : Jérôme Game, Frank Lamy, Claude-Hubert Tatot, Agnès Vannouvong, Jean-Luc Verna…
Gratuit, salle d’exposition temporaire
— « The Record dealer, sous ses doigts se dissout le vernis ! »
Sur une proposition de Jérôme Poret
Carte blanche au label de musiques expérimentales Optical Sound et lancement du numéro #4 de la revue OpticalSound dédiée aux pratiques artistiques frontières et critiques Optical Sound est une structure hybride et atypique, furtive et mobile qui dessine ses propres frontières entre musique expérimentale et art contemporain. Optical Sound œuvre depuis 1997 au mixage interdisciplinaire et produit sans distinction projets de musiciens-artistes-graphistes ainsi qu’une revue spécialisée.
Sans dogme ni chapelle, il se dessine pourtant la cartographie d’un territoire animé par un réseau serré d’intervenants qui travaillent en cooptation, par le truchement des productions, des rencontres, du partage des données et des passions.
OpticalSound – Numéro #4
Un numéro orchestré par Pierre Beloüin et P. Nicolas Ledoux, qui interroge les limites du statut de l’œuvre d’art, les relations complexes entre art et musique autour de : Salvage Art Institute, Encastrable, Dora Garcia, Robert Longo, Arnaud Labelle Rojoux, Chris Marker, Jean-Luc Verna, That’s Painting Production, Ange Leccia, Jill Gasparina, William Seward Burroughs, François Coadou, Raphaële Jeune et François Deck, Robert Longo, David Michael Clarke, Christian Marclay, Hippolyte Hentgen, Genesis P-Orridge et Timothy Leary etc.
Gratuit, salon
Dimanche 13 novembre 2016
— 15h - 17h
Embrassement, 2016
Performance en tête-à-tête
Jean-Luc Verna fait entrer qui le désire pour un embrassement dans le silence. Chacun est libre de se déshabiller ou non. Après un échange de regards, Jean-Luc Verna se met nu.
L’étreinte dure 30 secondes ou plus.
Dimanche 4 décembre 2016
— 12h – 19h
« The Record dealer, sous ses doigts se dissout le vernis ! »
Sur une proposition de Jérôme Poret.
Carte Blanche au label Les Disques en Rotin Réunis, créé par Arnaud Maguet
« Il n’y a pas d’anti-culture, ni de contre-culture, ni davantage de culture parallèle ou souterraine.
Sous ces distinctions de sociologue s’opère, soumise à un développement contradictoire, la réduction progressive de la culture au spectacle, à un spectacle qui transforme en idéologie de poche les images du non-vécu, et les regroupe en un espace-temps où la marchandise est non seulement produite, distribuée et consommée mais aussi généralisée comme nécessité, hasard, liberté, durée, représentation ; comme somme des catégories du vécu réduit à la survie.
Depuis le tournant du millénaire, Les Disques en Rotin Réunis tentent, avec les moyens du bord, de construire un barrage contre cet océan qui se dit pacifique. Bref, c’est pas gagné. »
Arnaud Maguet
Gratuit, salon
— 16h
« HAS BEEN - SHE WAS DANCING »
Performance de Valeria Giuga, danseuse, chorégraphe et notatrice Laban, en collaboration avec le danseur Roméo Agid et le poète contemporain Jean-Michel Espitallier
« HAS BEEN - SHE WAS DANCING » est la rencontre de La Mère d’Isadora Duncan (1921) et du portrait qu’a fait Gertrude Stein de la chorégraphe dans un texte de 1912.
Valeria Giuga transpose cette rencontre en un jeu de par-cœur du poème et de la danse mêlés. Le morcellement et les altérations originels de la danse duncanienne laissent ici la place à une nouvelle gestuelle radicalement épurée.
Les mouvements des deux interprètes, strictement écrits, sont générés par les mots du texte de Stein, boucles et jeux de permutations, selon le montage qu’en propose Jean-Michel Espitallier.
La sécheresse rythmique de la pièce, qu’accentue une lecture monocorde doublée d’un métronome, installe bientôt une litanie hypnotique, à la fois sonore (lecture strictement cadencée) et visuelle (chorégraphie strictement écrite). Dans cet agencement, les deux interprètes en perruque ne sont pas sans évoquer quelques personnages beckettiens, drôles mais un peu pathétiques, désespérément appliqués, à l’unisson d’un ballet mécanique.
Jusqu’à ce que les rythmes de la batterie de Jean-Michel Espitallier viennent enrayer cet ordonnancement et l’emmène vers un finale plus groove et délicatement chaotique.
Chorégraphie : Valeria Giuga
Montage texte, lecture et batterie : Jean-Michel Espitallier
Danse : Valeria Giuga et Roméo Agid
Création et montage son : Roméo Agid
« HAS BEEN » est une série de performances autour de la question de la désuétude et de l’oubli. Cet anglicisme signifiant littéralement « a été » est aussi un terme qui sert à qualifier quelqu’un ou quelque chose qui est passé de mode. À partir de cette double interprétation, Valeria Giuga, en collaboration avec le poète contemporain Jean-Michel Espitallier, interroge des esthétiques et des époques passées à travers le répertoire de la création en danse du XXe siècle. En s’appuyant sur des partitions chorégraphiques de la cinétographie Laban telles que L’après-midi d’un faune de Kurt Joos ou La mère d’Isadora Duncan, il s’agit d’entretenir un dialogue vivant avec l’histoire de la danse au travers de l’écrit.
Has Been
Production : Compagnie LABKINE
Partenaires : CDC de Toulouse, MAC VAL- Musée d’art contemporain du Val-de-Marne, Centre National de la Danse de Pantin, Le Carreau du temple (75) avec l’aide de la Spedidam et le soutien de l’ADDA 81
Gratuit, salle d’exposition temporaire
— 17h
Solo dansé par Jean-Luc Verna, tiré de la pièce Kindertotenlieder de Gisèle Vienne. Création
Cette performance est reportée à une date ultérieure et remplacée par une rencontre avec Jean-Luc Verna
Kindertotenlieder évoque la tradition autrichienne liée aux personnages des Perchten, des figures qui surgissent au milieu de l’hiver pour chasser les démons
et punir les âmes damnées. Cette tradition, encore vivante, répond à certains fantasmes qui nous animent, liés à la cruauté, à l’innocence et à l’expiation.
Autour de l’écriture de Dennis Cooper et de la mise en scène de Gisèle Vienne, Kindertotenlieder développe un cadre propice aux projections de fantasmes qui rappelle le romantisme sombre émanant de maints paysages alpins en hiver. Anja Röttgerkamp transmet à Jean-Luc Verna des moments de cette pièce de 2007 pour la création d’une forme inédite en solo.
Gratuit, salle d’exposition temporaire
Dimanche 11 décembre 2016
— 15h - 17h
Embrassement, 2016
Performance en tête-à-tête
Jean-Luc Verna fait entrer qui le désire pour un embrassement dans le silence. Chacun est libre de se déshabiller ou non. Après un échange de regards, Jean-Luc Verna se met nu.
L’étreinte dure 30 secondes ou plus.
Dimanche 08 janvier 2017
— 15h - 17h
Embrassement, 2016
Performance en tête-à-tête
Jean-Luc Verna fait entrer qui le désire pour un embrassement dans le silence. Chacun est libre de se déshabiller ou non. Après un échange de regards, Jean-Luc Verna se met nu.
L’étreinte dure 30 secondes ou plus.
— 17h
concert de Stephen O’Malley - « Gruidés »
Le musicien, compositeur et guitariste américain Stephen O’Malley, membre du groupe Sunn 0))) et co-fondateur du label Southern Lord Records, présente « Gruidés », sa première composition pour orchestre, immersive et imposante. Elle fut commandée par l’ONCEIM - Orchestre de Nouvelles Créations, Expérimentations et Improvisation Musicales.
Au début de l’année 2014, le pianiste et compositeur Frédéric Blondy demande à Stephen O’Malley d’écrire une œuvre pour orchestre, composée de musiciens venant de la musique contemporain, du jazz, de l’expérimentation, de l’improvisation et du classique. Dans un esprit punk et rock, il a conçu une pièce techniquement exigeante, à base d’un drone long et étendu, centrée sur un système harmonique expérimental.
Pendant 35 minutes, « Gruidés » exige des musiciens de maintenir une même séquence de notes (un exercice relativement difficile pour les cordes, et un véritable test d’endurance pour les instruments à vent), produisant un paysage sonore dissonant et effrayant, dans des tonalités glissantes et intenses.
Edité par le label Demdike Stare’s DDS label, « Gruidés » a été enregistré par Augustin Muller de l’IRCAM et masterisé par Matt Colton. La pochette du disque (présentée dans l’exposition) a été conçue par Jean-Luc Verna. Présentée pour la première fois en 2014 dans l’église Saint-Merry à Paris, elle sera jouée au cœur de l’exposition rétrospective de Jean-Luc Verna au MAC VAL.
Dimanche 5 février 2017
Entrée libre
► 12h – 19h
« The Record dealer, sous ses doigts se dissout le vernis ! »
Sur une proposition de Jérôme Poret.
Salon d’écoute
Carte blanche à Stephen O’Malley & The Bell’s Angels
En collaboration avec les étudiants du programme Blitzprint dirigé par Julien Sirjacq à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris.
Stephen O’Malley, musicien et guitariste originaire de Seattle, a fondé et participé à de nombreux groupes tel que Burning Witch, Ginnungagap KTL, Lotus Eaters, et Sunn O))) avec Greg Anderson du label Southern Lord Records. Il est aussi graphiste créant des couvertures d’albums, sérigraphies et des posters pour des groupes tels que Earth, Emperor, Zyklon, Boris, Probot et Melvins.
Il a aussi publié un fanzine de Black Metal appelé « Descent » au milieu des années 1990. Jean-Luc Verna a réalisé la pochette de son album « Gruidés » édité chez le label DDS.
► 16h
« C’est pas beau de critiquer ? »
Ingrid Luquet-Gad
Exposition de la collection, « L’Effet Vertigo »
Devant l’œuvre de Jean-Luc Verna « Paramour »
Visite et rencontre avec Ingrid Luquet-Gad, critique d’art, devant une œuvre choisie de l’exposition des œuvres de la collection.
Depuis son ouverture en 2005, le MAC VAL développe le cycle « C’est pas beau de critiquer ? ». À travers cette programmation, des critiques membres de l’AICA (Association internationale des critiques d’art) sont invités à écrire un texte sur une œuvre de la collection et à rencontrer le public pour poursuivre cet échange.
Résolument subjectives, ces contributions interrogent le format habituel de la critique d’art et soulignent la variété des pratiques d’interprétation à l’œuvre dans le champ de l’art.
► 18h
« I Apologize »
Spectacle de Gisèle Vienne
Avec Jonathan Capdevielle, Katia Petrowick, Jean-Luc Verna
Au cœur de l’exposition de Jean-Luc Verna
« Une exploration de l’émotion qui naît du lien intime entre l’érotisme, la mort et l’immobilité perturbante de la poupée. » (Gisèle Vienne)
« I Apologize » part de la reconstitution d’un accident. Cette reconstitution engendre plusieurs versions de l’évènement afin d’en cerner la réalité.
Diverses, elles ont un statut trouble entre mises en scène d’un évènement réel et mises en scène d’un fantasme ; elles génèrent la structure de la pièce, une réflexion sur la réalité et ses représentations hypothétiques.
Ces différentes versions, dirigées par un jeune homme qui met en scène un homme, une femme, icônes à la fois rock et baroques et une vingtaine d’adolescentes d’une douzaine d’années sous la forme de poupées articulées, installent progressivement la confusion dans la perception du réel, domaine de l’inexactitude, de la subjectivité dont les lacunes seront comblées par nos fantasmes.
Dimanche 19 février 2017
— 15h - 17h
Embrassement, 2016
Performance en tête-à-tête
Jean-Luc Verna fait entrer qui le désire pour un embrassement dans le silence. Chacun est libre de se déshabiller ou non. Après un échange de regards, Jean-Luc Verna se met nu.
L’étreinte dure 30 secondes ou plus.
Dimanche 26 février 2017
— 16h
Savannah Bay, spectacle avec Catherine Robbe-Grillet et Beverly Charpentier
Dans Savannah Bay, pièce de Marguerite Duras publiée en 1982, deux femmes explorent les méandres de la mémoire pour évoquer un événement dont elles n’ont pas été témoins mais qui a bouleversé leur vie. Savannah, fille de la première et mère de la seconde, s’est noyée au lendemain de son accouchement, après une intense passion amoureuse. Chaque jour, à la demande de la jeune femme, la vieille dame essaie de raconter cet amour absolu, sa fin tragique et la naissance de l’enfant.
Gratuit, auditorium
Sur réservation : reservation@macval.fr
— 16h
Visite contée de l’exposition par Julien Tauber
Gratuit avec le billet d’entrée au musée, salle d’exposition temporaire
— 17h
Concert de « I Apologize »
I Apologize réinterprète des morceaux et mélodies, sans distinction de genre : Siouxsie and the Banshees, Bauhaus, T-Rex, Sex Pistols en passant par Donna Summer, Barbara, Cerrone, le tout émaillé de compositions.
Ce concert est le premier du groupe sous sa forme actuelle : Jean-Luc Verna, en compagnie de Xavier Boussiron, Gauthier Tassart et Julien Tiberi.
Gratuit avec le billet d’entrée au musée, salle d’exposition temporaire
Sans réservation. Attention, la capacité d’accueil dans la salle d’exposition est limitée