Entre narration spéculative et documentaire, le MAC VAL propose un focus autour de sept artistes exposés dans « Histoires vraies » : Sebastien Loghman, Alice Brygo, Yan Tomaszewski, Anaïs-Tohé Commaret, Katia Kameli, Virginie Barré, Pejvak.
Suivi de rencontres avec les artistes, ce programme vidéo vient prolonger les enjeux de l’exposition. En rendant visible le feuilletage de récits divers et variés qui constitue le réel, ces films témoignent de ce besoin immémorial que nous avons de (nous) raconter des histoires.
👉 Samedi 1er avril
— 14h, Sebastien Loghman
Musicien, plasticien, vidéaste, cinéaste, dessinateur, Sebastien Loghman construit patiemment, depuis ses études à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris et au Fresnoy, l’élaboration d’une œuvre aux multiples échos et jeux de mots. Des créations qui tirent le meilleur des technologies d’aujourd’hui, et qui s’originent dans une pratique du dessin à la main.
— 15h, Alice Brygo
Née en 1996 à Montpellier, Alice Brygo est réalisatrice et artiste. Diplômée de l’ENSAD en 2019 et du Fresnoy-Studio national des arts contemporains en 2022, elle y développe une pratique à la frontière entre méthode documentaire, cinéma fantastique et installation. Son travail témoigne d’un trouble générationnel face à une époque fragile. À travers la rencontre ou la confrontation entre personnages issus de différentes communautés, ses films explorent la manière dont se construisent intimement et socialement les croyances et les imaginaires.
— 16h, Yan Tomaszewski
Yan Tomaszewski est un artiste et réalisateur franco-polonais formé aux Beaux-Arts
de Paris et au Fresnoy-Studio national des arts contemporains. Ses projets, souvent
narratifs, combinent des méthodologies de recherche avec des expérimentations autour de la sculpture et du film.
— 17h, Anaïs-Tohé Commaret
D’origine franco-chilienne, Anaïs-Tohé Commaret est née à Vitry-sur-Seine. Elle explore les potentialités sensorielles du médium filmique et son travail se définit par un va et vient entre la fiction et le documentaire. Elle a été formée à l’École nationale
supérieure des beaux-arts de Paris et au Fresnoy-Studio national des arts contemporains. Elle rencontre Nicolas Jardin, jeune chef opérateur, ensemble ils créent des images percutantes à l’univers vaporeux et fantasmagorique. En parallèle, elle exerce le métier de danseuse érotique dans un cabaret parisien. C’est de cette expérience qu’est née une nouvelle forme de questionnement dans sa démarche autour du système capitaliste, du travail et de l’autosuffisance des travailleuses et travailleurs du sexe.
👉 Dimanche 2 avril
— 15h, Katia Kameli
Katia Kameli est une artiste et réalisatrice franco-algérienne, diplômée de l’École
nationale supérieure des beaux-arts de Bourges et du post-diplôme « le Collège Invisible » à l’École Supérieure d’Arts de Marseille. Sa pratique repose sur une démarche de recherche : le fait historique et culturel alimente les formes plurielles de
son imaginaire plastique et poétique. Katia Kameli se considère comme une « traductrice », étant entendu que la traduction n’est pas un simple passage entre deux cultures ni un simple acte de transmission, mais fonctionne aussi comme une extension de sens et de formes. L’acte de traduction déconstruit la relation binaire et parfois hiérarchique entre la notion d’original et de copie. Son travail met en lumière une histoire, globale, faite de frontières poreuses et d’influences réciproques afin d’ouvrir une voie réflexive et génératrice d’un regard critique sur le monde.
— 16h, Virginie Barré
Virginie Barré est une plasticienne française née en 1970 à Quimper et diplômée de
l’École nationale supérieure des beaux-arts de Nantes. Petite, tandis qu’elle est élevée dans une famille de créateurs, amateurs d’art et de chant, Virginie Barré se rêve héroïne de western et dessinatrice. Aujourd’hui, elle tente justement « de mettre en images et en couleurs des histoires rêvées, des histoires fantastiques en empruntant les langages de l’art et du cinéma ». Son univers s’inscrit dans le sillage de l’appropriationnisme et est structuré par sa cinéphilie, marqué par son goût pour la bande dessinée, et se nourrit de fictions littéraires et de culture populaire.
— 17h, Pejvak
Pejvak est le collectif réunissant Felix Kalmenson et Rouzbeh Akhbari.
La pratique de Rouzbeh Akhbari s’incrit dans le champ de l’installation vidéo et
du cinéma. Elle repose sur une démarche de recherche au croisement de l’économie
politique et de l’architecture critique. Par un examen sensible des violences et des
relations d’intimité qui naissent de l’expérience vécue ou d’histoires plus élaborées,
Akhbari rend visible les stratégies de pouvoir qui organisent et régissent le monde
qui nous entoure.
La pratique de Felix Kalmenson se situe dans le champ de l’installation, de la
vidéo et de la performance. Son œuvre se fait le témoin des traces fragiles de
l’histoire intime ou collective en explorant les notions de paysage et d’archive.
Retrouvez toute la programmation autour de l’exposition « Histoires vraies »