« L’écriture du hasard » a été inspiré par l’exposition « À mains nues » et, en particulier par l’œuvre de Gaëlle Choisne, La larme arc-en-ciel, 2021.
Dans son travail, Marie Astre met en place des protocoles performatifs dans lesquels les protagonistes sont autonomes. Au MAC VAL, elle a sélectionné des objets qui mesurent et structurent notre expérience du temps et de l’espace : une boussole, un chronomètre, une loupe, une lampe frontale, un sifflet. Des règles du jeu ont été créées par les élèves pour activer ces objets et générer des mouvements et des échanges sur La larme arc-en-ciel. L’œuvre de Gaëlle Choisne est ainsi devenue le lieu d’une partition de gestes, de regards et d’attitudes.
Le tournage s’est déroulé dans les salles du musée avec deux groupes à chaque fois : l’un jouant les différents éléments de la partition, l’autre occupant les fonctions techniques du son et de la lumière. Aux yeux des autres visiteurs, tous devenaient des performeurs mettant en activité l’œuvre-podium de Gaëlle Choisne.
Tout au long du projet, les élèves avaient un carnet dans lesquels ils accumulaient des notes, des croquis et des dessins. Les carnets ont servi à réaliser une édition limitée, chaque élève personnalisant la couverture de l’un des 21 exemplaires pour en faire un objet unique.
© Gaëlle Choisne pour La larme arc-en-ciel, 2021
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