Nathalie Talec

Rétrospective
10 octobre 2008 – 25 janvier 2009
Vernissage vendredi 9 octobre 2008

C’est en regard de la présentation de la collection sous la thématique “Je reviendrai”, centrée sur le voyage, que s’est naturellement construit le projet d’exposition monographique consacré à Nathalie Talec, véritable incarnation de la figure de l’explorateur-aventurier.
Depuis le milieu des années quatre-vingt, celle-ci crée en effet une œuvre singulière dans laquelle se mêlent une constante autobiographique, sa présence d’artiste femme, sa fascination pour les grandes expéditions fondatrices ainsi que son rapport poétisé à la science.

Mot du commissaire de l’exposition

Mot du commissaire

Avec Nathalie Talec, c’est 5 minutes sur la route du pôle.

Tout l’art de Nathalie Talec (née en 1960) brosse un portrait de l’artiste en explorateur, un autoportrait avec ou sans microphone de tempête, avec ou sans paire de lunettes pour évaluation des distances en terre froide. L’exploration des régions polaires (découverte, arpentage, cartographie et système de survie en conditions extrêmes) comme métaphore de l’art ou la quête de l’absolu et de l’élémentaire.

De ses premières expéditions, fantasmées et/ou réelles, dans le Grand Nord à l’exploration des systèmes de représentations du monde (de la Science à la Chanson en passant par la Sitcom ), Nathalie Talec s’intéresse à des états intermédiaires, des entre-deux, des zones incertaines.
Ainsi, ce qu’elle met véritablement à l’épreuve par associations et conglomérats de sources diverses (histoires scientifiques, de l’art, personnelles…), ce sont les mises en fiction du réel.

Depuis ses premières œuvres en 1979, l’artiste est le personnage principal de cette expérimentation du monde.

Le froid – ses manifestations, ses histoires et mythologies– mais aussi son contraire, ou encore la vapeur d’eau, la condensation constituent, pour Nathalie Talec, un outil de situation dans le monde, un instrument d’analyse et de localisation subjective, de réflexion métaphysique.
Paradoxe : le froid est un état à la puissante richesse imaginaire et symbolique, mais il met également à distance, éloigne, arrête, fige. Le recours constant au feint, au factice, à l’artifice, au simulacre, au play-back participe de ce double mouvement d’immersion et de retrait.

Cette première rétrospective retrace une aventure artistique de trente ans de création. Non chronologique, non exhaustif, ce parcours rassemble une trentaine d’œuvres (dessins, vidéos, photographies, sculptures, performances, projets…) comme autant de marqueurs fictionnels, d’embrayeurs narratifs, d’amorces et de leurres. Œuvres historiques, réactualisations, nouvelles productions sont réunies dans un dispositif inédit, un décor qui, littéralement, fait œuvre.

Frank Lamy

Mot du conservateur en chef

Nathalie Talec, une invitée naturelle pour la collection du MAC VAL C’est en regard de la présentation de la collection sous la thématique “Je reviendrai”, centrée sur le voyage, que s’est naturellement construit le projet d’exposition monographique consacré à Nathalie Talec, véritable incarnation de la figure de l’explorateur-aventurier.

Depuis le milieu des années quatre-vingt, celle-ci crée en effet une œuvre singulière dans laquelle se mêlent une constante autobiographique, sa présence d’artiste femme, sa fascination pour les grandes expéditions fondatrices ainsi que son rapport poétisé à la science. L’expérimentation devient un outil de compréhension du monde, un mode d’acquisition des savoirs.

Mêlant fiction et réalité, son travail se construit aux frontières de la science et des récits - afin qu’elle puisse mieux s’emparer de l’espace d’incertitude qui hante l’imaginaire. Nathalie Talec investit l’univers domestique, ainsi les expériences se font en cuisine. Les vérifications sont alors autant scientifiques qu’existentielles.

Se plaçant au centre, l’artiste tente de se dépasser et propose de ré-enchanter notre quotidien en lui insufflant une grande poésie.

Alexia Fabre

Présentation

Cette première rétrospective de Nathalie Talec, artiste française née en 1960, retrace une aventure artistique de 30 ans de création.

Non chronologique, non exhaustif, ce parcours rassemble une trentaine d’œuvres (dessins, photographies, sculptures, performances, projets … ) comme autant de marqueurs fictionnels, d’embrayeurs narratifs, d’amorces et de leurres.

Œuvres historiques, réactualisations, nouvelles productions sont réunies dans un dispositif inédit, un décor qui fait œuvre, empruntant à certains codes cinématographiques et à l’imagerie industrielle.

Autoportraits, masques, transfuges et autres avatars

« L’autoportrait n’est pas une pratique abstraite. Il reproduit un modèle. L’autoportrait m’ouvre le territoire d’une nouvelle modalité de la subjectivité : celle d’une identité d’emprunt, d’un détour, d’une mise en scène du moi. L’autoportrait est mis en chantier au travers de pratiques aussi diverses que le dessin, la photographie en relief, la sculpture et la vidéo, me permettant ainsi d’explorer et de mettre en œuvre le caractère et la valeur d’expérience de mon travail. […] Dans certains dessins, l’autoportrait devient une figure générique, un motif simple et sans expression, qui me permet de réintroduire le modèle en lui conservant une grande transparence et une grande faculté d’action sur son propre monde. Le personnage représenté n’a de valeur que dans l’acte qu’il réalise ou le regard qu’il porte à l’acte réalisé. »

Nathalie Talec, L’abécédaire de Nathalie Talec, Petit Journal de l’exposition Solo intégral, my way, Frac Franche-Comté, 2006.

L’artiste en explorateur

« Il n’y a qu’un seul but à notre progression : définir notre position. Nous traversons une terre inconnue et ignorons à tous moments ce que chaque nouveau regard doit nous révéler d’abîmes, mais notre allure reste la même […]. »
Knud Rasmussen, Du Groenland au Pacifique : deux ans d’intimité avec des tribus d’Esquimaux inconnus. 1929.

Nathalie Talec reproduit à l’entrée de la salle d’exposition cet extrait du compte rendu d’exploration de Knud Rasmussen. A l’exception de celle réalisée au Groenland en 1987, les expéditions de Nathalie Talec ne sont que des fictions dont les figures empruntent leurs attributs à de célèbres explorateurs polaires, Paul-Emile Victor ou Knud Rasmussen.

Dans un entretien avec Claire Le Restif, elle explique sa conception de l’exploration polaire comme métaphore de l’expérience artistique :
« Je pense qu’il y a une grande proximité entre la figure de l’explorateur polaire et le personnage de l’artiste. L’un comme l’autre aborde des territoires inconnus, lance des défis au réel, selon des postures de découverte, de tentative de survie et d’exploration de l’inconnu. L’un comme l’autre souhaite trouver une issue, une forme, par un geste, un déplacement, un objet, un compte-rendu. Tout cela semble réunir ces deux personnages que j’ai endossés dès le début de mon activité artistique. Cela n’a rien à voir avec le corps et sa résistance, plutôt avec ce qui constitue l’homme dans son environnement, dans ses sensations, ses déplacements, sa pensée […]. »

Nathalie Talec, Autoportrait avec détecteur d’aurores boréales, 1986. Série des « Portraits stratégiques ». Collection MAC VAL, Vitry-sur-Seine.

L’artiste en scientifique

« Il y aurait peut-être chez moi une fascination pour la science et son discours, conjointement appréhendés par les scientifiques, les philosophes et les artistes depuis la Renaissance... pour ce qui dans ce discours renvoie à l’innommable et à l’indicible, sur fond d’observation et d’expérimentation … »

(...) Si la science intéresse Nathalie Talec, c’est en tant que langage, système d’investigation du réel, somme de savoirs à réinvestir par l’imaginaire et manière de dire le monde. Pour mettre à l’épreuve ses codes et sa démarche, l’artiste s’approprie les gestes du laborantin ou mime la posture du conférencier. Elle va jusqu’à signer de son nom un système de mesure inédit.

Nathalie Talec, entretien avec Claire Le Restif, « La première fois que j’ai vu la neige, c’était au Paramount », catalogue de l’exposition Nathalie Talec, MAC VAL, 2008, p.181.

L’artiste en être-animal

« La figure du cerf est devenue mon icône et interroge aujourd’hui la question du savoir, de l’art et du langage au travers d’œuvres aussi diverses que des performances, des photographies, des dessins ou encore des chansons. »

Nathalie Talec. Citation extraite du dossier pour « Les bois de l’incertitude ».

Depuis les années 2000, Nathalie Talec utilise l’ambiguïté de cet être hybride, le cerf, pour multiplier les références et « rejouer » dans différents contextes à la fois le conte et l’histoire de l’art, l’univers médiatique et la mythologie archaïque.

L’artiste en poseur

C’est un verrou fermé
des effets de pudeur
qui laissent imaginer
des frissons et des pleurs
Ça brille de jalousie
L’amour ça fait du bruit

Chanson de Nathalie Talec, Haute fidélité (extrait). Performance au musée du Louvre, janvier 2006.

Nathalie Talec se met en scène, prend la pose. Comprendre ses personnages et sa posture d’artiste-interprète c’est aussi aller vers « l’art d’attitude » comme expression artistique. Elle est une digne héritière de « l’attitude Fluxus » concomitante de l’apparition du personnage médiatique pop.

Quant à ses sources d’inspiration, elle puise dans les littératures scientifiques, mythologiques, mais n’échappe pas à la télévision, et aux archétypes médiatiques inventés pour un public à la recherche de sensations : la sitcom, le monde de la variété pour verser dans l’intime via le sentimentalisme.

Œuvres

Eléments biographiques

Un parcours chronologique pour se repérer dans un univers artistique protéiforme où apparaissent deux constantes : une pratique de la performance et un recours à la fiction, à toutes les fictions (littéraires, aventurières, médiatiques et télévisuelles).

Expositions personnelles

Née en 1960 à Paris . Vit et travaille à Baron (Oise)

2008 Nathalie Talec, MAC VAL, Vitry-sur-Seine

2006 Solo intégral, my way, Frac Franche-Comté, Le Granit, Belfort
Haute fidélité, parcours sentimental et musical, 13 janvier, musée du Louvre, Paris

2004 Play Back, le casting, soirée, CCC (Centre de création contemporaine), Tours

2003 Galerie Les Filles du Calvaire, Bruxelles
“Bande-annonce”, soirée de préfiguration de la sitcom musicale Play Back, CCC, Tours

1999 L’air de rien, Galerie Corinne Caminade, Paris

1998 Chez Jean-Louis Magnan, Paris

1995 Galerie du Commerce,Lauret

1991 Galerie Laage Salomon, Paris

1990 A.A.A., Association Art Action, Recologne-les-Ray
Galerie Jean-François Dumont, Bordeaux

1989 Galerie Dezeuze, Montpellier
Galerie de la Villa, Villa Arson, Nice

1986 Galerie Circé, Nîmes

1981 Galerie Augenladen, Mannheim (Allemagne)

Expositions collectives

2007
Le vif et le furtif, musée d’Art et d’Histoire, Saint-Denis
Le temps d’une chanson, face A, Captures, Espace d’art contemporain, Royan

2006
Notre histoire, Palais de Tokyo, Paris
La force de l’art, Grand Palais, Paris
Les invités s’installent au château…, Château de Saint-Ouen

2005
Enfance-adolescence, CDDP
(Centre départemental de documentation pédagogique) de Seine-et-Marne, Melun
Collection du Frac Île-de-France, IUFM, Paris
Popisme, épisode 4, Galerie des beaux-arts, Tours
Jour de Loire, Candes-Saint-Martin
Contrées, Frac Poitou-Charentes, Angoulême

2004
Occupations #1 Intérieur hall, MAC VAL, Vitry-sur-Seine

2003
Compilation, Maison populaire, Montreuil
Popisme, Villa du Parc, Annemasse
Des voisinages, Le Plateau/Frac Île-de- France, Paris

2002
FIAC, galerie Les Filles du Calvaire, Paris
La culture pour vivre, Centre Pompidou, Paris
In/ex-hibition, galerie Les Filles du Calvaire, Paris
My Way, Credac, Ivry-sur-Seine
Living Together, Maison populaire, Montreuil
La vie au fond se rit du vrai, ollection du Frac Aquitaine, CAPC-musée d’Art contemporain, Bordeaux
Objets de réflexion (in vidéothèque mobile de Fabrice Gygi), Le Plateau/Frac Île-de-France, Paris
Oranges givrées et barbe à papa à volonté, galerie Les Filles du Calvaire, Paris 2001
Face B, Les soirées Cafés-Vidéo, La Garsouille, Caen
Vis-à-vis, Scène nationale, Nancy
Remember camembert, Frac Poitou-Charentes, Angoulême
Voisins, voisines, Glassbox, Paris
Masques, Les Rencontres internationales de la photographie, Arles
Prétext, programmation vidéo et mix musical, Nouveau Casino, Paris

2000
Conserve, université Bordeaux-III, Bordeaux
Action Replay (1), programmation vidéo, Scène nationale, Saint-Denis
Action Replay (2), programmation vidéo, L’Échangeur, Aubervilliers
Les non-anniversaires d’Alice, programmation vidéo, Le Batofar, Paris

1999
Essence d’art, collection du Frac Alsace, Schiltigheim
Galeria Mesta Bratislavy, Bratislava (Slovaquie)
La nuit de la mutation, Agence By the Way, Paris

1998
Transit, 60 artistes nés après 60, École nationale supérieure des beaux-arts, Paris

1997
Chambres d’échos, La Ferme du buisson, Marne-la-Vallée
Sous le manteau, galerie Thaddaeus Ropac, Paris
Les dix jours d’art contemporain, Frac Poitou-Charentes, Angoulême
5 ans d’acquisitions 1991-1995, Frac Alsace, Sélestat

1996
Variations, op. 96, collection du Frac Poitou- Charentes, Rouillé
Les visiteurs du soir, acquisitions du Frac Franche- Comté, Salins-les-Bains
L’art qui ne rate personne, acquisitions du Frac Franche-Comté, Besançon
La tête dans les étoiles, collection du Frac Rhône-Alpes, Oyonnax

1995
Dessine-moi une montagne, Galerie de l’École des beaux-arts, Quimper
Collection fin XXe , Confort Moderne, Poitiers
Murs du son, Villa Arson, Nice
FIAC, Galerie Jean-François Dumont, Paris
Hygrométries, Les Bains Douches, Chauvigny
Constructions, galerie Laage Salomon, Paris

1994
Galerie Jean-François Dumont chez Air de Paris, Paris
Galerie Jean-François Dumont, Bordeaux

Performances

2008.
Mandres-les-Roses. Collège Simone Weil. Première commande publique : Les bois de l’incertitude.

2002.
La Galerie Noisy-le sec. Performance avec la figure du cerf : Doing (something/ nothing).
« Nous savons que les principales cordes de son arc sont l’amour de la glace et du froid, l’expérimentation et l’identification au cerf. Ce mariage insolite qui la fait pleurer devant Courbet,[ voir la performance Solo intégral, la la li, réalisée au musée des Beaux-Arts de Besançon, 13 décembre 2006] partir en expédition dans le Grand Nord ou dérouler sans fin son anneau de Möbius dans les lieux les plus improbables, donne naissance à une œuvre protéiforme, hybride, libre, émouvante. (…) On se masque toujours pour dire la vérité. »
Marie-Laure Bernadac, Haute fidélité, Nathalie Talec, catalogue de l’exposition « Nathalie Talec  », Mac/val 10 octobre 2008 - 25 janvier 2009, 2008.

1999.
Première chanson de Nathalie Talec.
« La chanson pour Nathalie Talec, en tant que forme préexistante, culturellement codée, induit un mode particulier de communication à l’autre. Et lui permet de poursuivre son expérimentation du monde à partir des états élémentaires. »
Frank Lamy, Entretien avec Nathalie Talec, catalogue de l’exposition Popisme, Venissieux, 2004.

1989. Série Les météores. Installation Exhalaison.
« J’ai abandonné cette réflexion sur l’état du froid et je me suis intéressée aux météores. J’appelle météores tout ce qui ce passe dans les milieux élevés de l’air (pluie, neige, grêle...). La plupart des éléments présents dans mes travaux depuis deux ou trois ans sont associés à l’eau. J’utilise l’eau pour ce qu’elle suggère de perfection élémentaire de la matière. »
Nathalie Talec. Entretien avec Didier Arnaudet, NEW ART International, n°8, 7 septembre 1990, p.38-39.

1987.
Groenland. Fait un séjour pour le projet Travailler sous influence.
« Je me suis confrontée au réel et le réel m’a glacée ». Nathalie Talec.
Le diptyque photographique Les Notes Groenlandaises est l’unique œuvre produite pendant le séjour.

1984.
Paris. Exposition collective À Pierre et Marie, une exposition en travaux , épisodes 8 et 9.
Elle y montre La conférence sur le froid (juin) et Une voix au Nord (septembre).

1983.
Cologne. Première performance : Cinq minutes sur la route du Pôle.
« J’ai commencé par un travail ethnographique sur le pôle nord où je faisais référence à un lieu géographique, à des individus et donc à des gestes, des attitudes et des expressions spécifiques. Puis, je suis passée à un travail de nature beaucoup plus scientifique sur l’état de froid où je fabriquais des objets évoquant, insinuant le froid. »
Nathalie Talec, Entretien avec Didier Arnaudet, NEW ART International, n°8, 7 septembre 1990, p.38-39.

Bibliographie

Aristote, Les Météorologiques., Livre I, chap. IX et XI, - 334 av. J-C. Texte intégral sur http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/Aristote/tablemeteorologie.htm

Paul Ardenne, Art, l’âge contemporain, une histoire des arts plastiques à la fin du XXe siècle, éditions du Regard, Paris, 1997

Sylvie Courtine-Denamy, Regardez-moi, À visages découverts, pratiques contemporaines de l’autoportrait, Centre régional d’Art Contemporain, Montbéliard, 2005

Catherine Grenier, La revanche des émotions, Seuil, Paris, 2008 Johannes Kepler, L’étrenne ou la neige sexangulaire (L’Histoire des sciences) [1610], Paris, éditions du CNRS, 1975

Arnaud Labelle-Rojoux, Je suis bouleversé, esthétiques du sentimentalisme, éditions Sémiose, Paris, 2007

Arnaud Labelle-Rojoux, l’Acte pour l’art, éditions Al Dante, Paris, 2004 Frank Lamy, Popisme, and the show goes on…, éditions La Passe du vent, Paris, 2004

Frank Lamy, My way, éditions Au Figuré, le CREDAC, Paris, 2002 Ovide, Les Métamorphoses, livre III. http://www.presence-litterature.cndp.fr/ovide/activites/pro_pedago/figures.php

Tom Tit, La science amusante : 100 expériences de physique, éditions 1900, Paris, 1989

Autres liens : Du Groenland au Pacifique : deux ans d’intimité avec des tribus d’Esquimaux inconnus. Ce voyage a été mis en scène dans un film canadien. Le journal de Knud Rasmussen , 2006

La part de l’autre, Actes Sud/Carré d’art, Nîmes, 2002. Exposition consacrée à la figure animale dans l’art moderne et contemporain

L’Iceberg, film de Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy, 2005